vendredi 17 avril 2009

Episode 4: Sydney-Melbourne

Itinéraire:



La carte n'est pas tout à fait exacte puisque notre premier arrêt s'est effectué à Wollongong, 100 bornes au sud de Sydney. C'est dans cette charmante bourgade que nous avons d'ailleurs perdu l'usage de la porte latérale d'un des vans, un crétin congénital ayant choisi de ne pas freiner à un carrefour et de nous emboutir à la vitesse faramineuse de 15km/h. Ce fut l'occasion de faire connaissance avec la maréchaussée locale, aussi détendue et sympa que n'importe quel autre corps de métier en Australie. Quelques moments surréalistes, où, assis sur un muret avec les flics, ceux-ci nous expliquent qu'on peut écraser autant de kangourous qu'on veut sur la route, de toute façon y'en a trop mais bon faites gaffe quand même, vous avez pas de pare-buffles sur votre van. Quand on les a quittés, l'un d'entre eux pleurait encore de rire après avoir entendu ana parler (oui en australie on souffle pas, on parle) dans l'étylotest 30 minutes avant.

Bref, le van ressemblait à ça après:



Dans la même journée, on a découvert que la route pour aller à Melbourne comprenait un col de 24ème catégorie, sinueux, à monter dans le brouillard. C'est d'ailleurs arrivés au sommet qu'on a failli mourir à cause d'un autre crétin congénital (même famille que le premier sûrement) qui nous a doublé par la droite, manquant de faucher un groupe de bikers qui doivent depuis avoir déposé un cierge quelque part.
Première nuit passée sur la place principale de Goulburn, et c'est à ce moment que tu réalises que pendant une semaine ça va être "Vis ma vie de manouche en Australie". Mais bon c'est l'jeu. Simon faisait encore plus fort puisque lui c'était vis ma vie de manouche avec une porte de van en moins et quoiqu'on en dise, une porte latérale c'est quand même utile. C'est aussi lors de cette première journée qu'on a découvert que les bolides consommaient respectivement 13 et 17 litres aux cent. Équipement de série: vitres qui couinent, moteur de motoculteur, coffre qui refuse de s'ouvrir au-delà de 30° dehors et j'en passe, le tout avec environ 450 000 bornes au compteur.

Oui c'est un peu cliché, des femmes qui préparent à manger, mais euh, on était sûrement en train de faire un truc important avec Simon.



Ça c'est Wilson, notre pingouin gonflable, mais il n'a pas survécu au voyage.



Deuxième nuit à Seymour, trou paumé (enfin ça c'est ce qu'on pense avant d'avoir visité le désert australien) à 100 bornes au nord de Melbourne. Barbecue public, quelques bières, australian way of life...

dimanche 29 mars 2009

Episode 3: Sydney

Bon, comme on avait franchement rien à faire à part aller à la plage et donner à manger à des kangourous les 2 premiers mois, on s'est dit qu'on allait en profiter pour voir du pays. Alors hop, on s'est planifiés un ptit roadtrip.

Etape 1: Vol Adelaide-Sydney: 2h.
Etape 2: 3 jours de visite de Sydney où nous rejoignons Ana et Linda. Au programme: opéra bien sûr, harbour bridge, on prend le ferry à Circular Quay pour aller à Manly, retour dans le port de nuit, petit tour à The Rocks, retour au backpacker près du Town Hall pour dormir un peu.



Le lendemain, promenade dans le CDB (Central Business District), visite du Museum of Contemporary Art (les musées sont gratuits en Australie, et même les visites guidées, dingue pour un français...), on flâne dans les superbes Royal Botanic Gardens avant de faire un tour (trop rapide tant la collection est grande!) à la Art Gallery of New South Wales.


Déjeuner sur le pouce à Circular Quay, on rejoint les autres pour aller voir à quoi ressemble la célèbre Bondi Beach!

Retour à Sydney, le temps de repasser au backpacker et direction King's Cross pour aller boire quelques verres.

Le lendemain, un tour au Paddy's Market et à Chinatown, on passe chercher nos super vans loués pour la roadtrip au dépôt, on gare les engins et on finit l'après-midi à Darling Harbour sous un ciel menaçant.



Sous peu, le récit du super roadtrip, Sydney-Adelaide via Melbourne et la Great Ocean Road !

mardi 17 février 2009

Episode 2: l'arrivée

Oui je sais ce que tu te dis, j'suis une feignasse, je sais, 2 billets en 2 mois... Toutes mes confuses.

Bon alors si t'as suivi, on est dans l'avion, reste plus que 7 heures avant d'arriver à Adélaïde et on ressemble de plus en plus à la momie du film La Momie (ou à celle de La Môme tiens d'ailleurs ça marche aussi...) tellement qu'on a pas dormi depuis 35h. D'ailleurs c'est là qu'on s'est dit que ça devrait être possible de travailler 35h en 2 jours et d'être en week-end 5 jours mais après on a réfléchi et en fait faut avouer que ça marcherait pas très bien.

Bref, on grimpe dans l'avion et Simon s'endort quasi-instantanément. Bon en fait il se réveillera pour le décollage parce qu'en général c'est le moment où il se met à baver en s'agrippant à son accoudoir et en récitant à voix basse des psaumes en latin.

Après, blackout de 3h, 2h de vol plus tard, on atterrit à Adélaïde. Premier contact avec les autochtones --> peu concluant. Faut dire aussi, on avait pas bien lu le petit papier dans l'avion, 2 cartouches de cigarettes ça fait plus de 200 cigarettes. On a même eu droit au chien renifleur et même que Linda est passé tout prêt de la quarantaine parce qu'elle avait 2 cookies sur elle. Déconnent pas avec les frontières les australiens. Surtout qu'en fait si ils ouvraient la valise de Linda (qui de l'extérieur était déjà hautement suspecte, t'imagines une valise de 25 kilos qui en contient 35, enroulée avec du film plastique et du scotch, manque plus qu'un autocollant I love Cocaïne dessus), c'était ingérable de la refermer après, l'aurait fallu un champion du monde de Tetris.
Bref, à l'aéroport, y'a un type et une nana de l'Université qui nous attendent (on a 1h15 de retard déjà, because la douane...). On arrive devant eux, bonjour, merci pour l'accueil toussa mais là on doit changer de l'argent, on revient dans 20 minutes, tu gardes les valises? Et bah en fait je crois que c'est là qu'on a compris que l'Australien, l'est gentil. C'est un peu le genre de mec, tu lui mets un coup de pied dans les parties, il te demande si tu t'es pas fait mal au pied. De retour, ils nous expliquent 2-3 trucs et nous expliquent que le trajet aéroport-centre ville en taxi est payé par la fac. Niiice.
Arrivée au Royal Adelaide Hospital (ouais, y'a une residential wing qui accueille les short stay le temps de se trouver un vrai logement). Bon le truc est franchement laid, années 70, couloirs glauques, néons blafards, douches et toilettes partagées, pas de cuisine, la totale.
Même que Simon a un moment on a cru qu'on l'avait perdu, il errait dans les couloirs déguisé en chantant du Gilbert Montagné.



Les autres étages du bâtiments étant respectivement occupés par des chinois/sri lankais/pakistanais, j'te raconte pas les odeurs de bouffe, de quoi tourner de l'oeil.
Heureusement, on n'est pas resté longtemps là-bas, le temps de trouver une piaule en coloc avec Linda près de la plage (10 minutes), normal quoi.









L'endroit était déjà occupée par un étudiant germain nommé Jens et une working girl indienne, Lareina. Depuis nous ont rejoint un autre frenchy, Quentin, un étudiant batave, Jakob et une autre étudiante norvégienne, Marita. 6 dans une baraque ça t'apprend la vie en communauté.

Bon, je rends l'antenne, me reste pu qu'à t'expliquer c'qu'on a fait pendant 2 mois maintenant, ça promet.

samedi 7 février 2009

Episode 1: le voyage

En fait l'Australie c'est loin (de la France hein, sinon tout est relatif mais bon a priori t'habites pas en Papouasie Nouvelle-Guinée) mais l'avion c'est pas le plus fatiguant dans le voyage. Nan. Le plus fatiguant c'est d'avoir 15 heures d'escale à Singapour. Là c'est le moment où tu te dis: 15 HEURES???
Oui. Alors moi j'ai toujours pensé, quand on a pris les billets, qu'on faisait une escale longue parce que ça coûtait moins cher ou un truc dans l'genre. En fait pas du tout, il paraît qu'on avait choisi de rester 15 heures, pour avoir le temps de visiter la ville. Alors, zou c'est parti, le mec de Singapour Airlines pose l'avion, on sort dans un aéroport qui est grand comme deux fois l'île de Ré avec environ 12 personnes dedans. Passé la douane, on a le visa pour visiter la ville.
Sortie de l'aéroport. Douleur. Dans les 40°, chaleur moite, vent nul. Envie de repartir dans l'aéroport. Mais bon on a 15 heures à tirer quoi... Alors on commence à arpenter la ville à pied, après avoir pris le métro, qui est au métro parisien ce qu'un iPhone est à un Sagem MY 3026.

Alors ce qui est très sympa dans Singapour c'est qu'entre 8h du mat' et midi on a dû croiser 19 personnes, 16 qui balayaient les trottoirs ou passaient la serpillère sur la route (voire décollaient des chewings gums à la raclette un par un --> ça déconne pas sur la propreté à Singapour), 2 qui avaient des pousses-pousses et un taxi qui nous a informé que la grande roue était fermée Ah? Merci. Mais qu'est-ce qui te fait penser qu'on a envie de se caler dans une grande roue pour regarder Singapour de haut alors qu'on vient de se cogner 13h d'avion?

Bon alors hop, tiens, quelques photos de la ville quand même:









Je passe sur quelques moments mémorables (à ce moment-là on était debout depuis environ 25-30h façon zombies dans chaleur tropicale), on s'est dénichés un food-court pour se sustanter :





(oui Simon a choisi de manger un truc pas compliqué...)

Et pi après on a décidé d'aller à Chinatown. Alors en fait c'était pas du tout une bonne idée. Parce que quand t'as les yeux qui piquent, les jambes lourdes, la chemise qui colle et la tête qui tourne, la dernière chose dont t'as envie c'est de sentir des odeurs qui ressemblent fortement à celles qu'on trouve dans le souk de Marrakech, 3ème à gauche, stand "tanneur de babouches".

M'enfin bon ce fut un mal pour un bien, nous décidâmes d'arrêter là notre visite de la ville et de rentrer (toujours en métro) :



Ne pouvant pas dormir n'importe où malgré la fatigue (à l'inverse du Simon qui pourrait dormir sereinement dans un concert de Pantera), vous noterez la pose anti-Linda (qui prend même les toilettes en photo).
Retour à l'aéroport où nous avons passé de longues heures à arpenter le Terminal 3, en poussant des chariots à bagages, en tentant de dormir, en tentant de mangear des pattes de poulet (méthode de Simon qui depuis a arrêté de commander des plats dont il ne comprenait pas le nom).



Journée pleine d'enseignements donc, le meilleur étant qu'il n'y a rien à voir à Singapour, que les commerçants sont désagréables, qu'on peut manger sur les trottoirs et que l'aéroport est vraiment superbe (bah franchement des vasques en marbre dans les toilettes, ça claque).
Redécollage pour 7h de vol, 3 à 4 heures de dodo pour les plus chanceux, terre d'accueil en vue...







To be continued...

samedi 31 janvier 2009

Bientôt en ligne....

Oui ami lecteur, bientôt tu connaîtras tous de mes (nos) tribulations en Australie. Tu sauras que Singapour est une ville morte avant midi et que là-bas des gens passent la serpillère sur la route. Tu sauras aussi que les toilettes du Terminal 3 de l'aéroport de la ville sus-nommée ressemblent à celles du Negresco, mais en plus grand.
Tu sauras également que l'australien est l'inverse du parisien, tu connaîtras le Hungry Jack's et le Duke. Mais je ne t'en dis pas plus, petit impatient, tu dois attendre un peu...

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